1. |
Ta vitre sale
02:51
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Tes sourires s'évanouissent.
Dans ces froissements subtiles
Je sens tes vague à l'âme
Qui te bercent de souffrance
Puis tes mains qui supplient
Tes paupières qui se plissent
Hier gâche vos sourires complice
Et la vitre est si sale
Et tu frottes ta vie sale
La gorge sèche de tes rêves
Une mèche dans la braise
Et les phrases pleines de suie
Les mirages et les nuits
Les orages et les pluies qui ne lavent plus rien
Et tout s'effondre, au fond de toi
Et tout s'effondre, mais rien ne se voit
Ya pu de confiance entre vous deux.
Ya pu de nuances entre vos yeux.
Tu te drapes des plus beaux sourires
Tu t'échappes des ruines de votre avenir
Fuir une vie commune, une vitre sale
Frotteras-tu à jamais une vie sale?
Et tout s'effondre, au fond de toi
Et tout s'effondre, mais rien ne se voit
C'est dans ton âme que tu te noies
Tu cherches à ravoir confiance
La confiance en toi que tu places en lui
Partagez vos souffrances.
Partagez vos corps bleuis
Dans le partage de sa culpabilité
Dans le partage de vos névroses
Dans le partage de la fébrilité
Dans le partage de vos pulsions moroses
Vous partagerez ce que vous ne partagez plus.
Avant de ne plus rien partager...
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2. |
Séisme constant
02:12
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L'égarement d'un regard
Qui me pénètre sans effort
Des paroles tant fanées
Mais qui apaisent pour une soirée
T'appartiens à un autre monde
Que j'voudrais pas gâcher
De mes paysages mornes...
T'es si belle et puis, moi, je ne me sens plus si beau...
Pour se fouler le cœur
Refouler notre ardeur
Lasses, sans conviction
Sans grande conversation
Mais une étreinte dit tout
Tu sens, je tremble un peu ?
C'est que mon monde est en séisme constant.
J't'en prie ne tombe pas amoureuse de moi
Mon histoire est un charnier
Mes victoires sont des choix
La crevasse où s'égare le peu de mon amour propre
Est creusée et grugée
À même le rock
Oui c'est vrai, parfois je donne tout.
Pour me fouler le cœur
Refouler notre ardeur
Lasses, sans conviction
Sans grande conversation
Mais une étreinte dit tout
Tu sens, je tremble un peu ?
C'est que mon monde est en séisme constant
Je sens, tu trembles un peu
Tu sens, je tremble pour deux?
C'est que mon monde est en séisme constant
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3. |
La fêlure
02:39
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Si seulement j'savais qui je suis
J'te dirais ce que je suis devenu
J'me sens tellement abîmé
Tellement harassé
Que j'accepte la fêlure
L'insomnie, et même l'impuissance
Mais vu l'abondance de ma vie
Vu l'amour dont tu débordes
Vu les tumultes noueux dans lesquels mon esprit se s'aborde
J'accepte la censure
L'amnésie et même le non-sens
J'veux pu me vendre, juste tout donner.
J'veux pu me vendre, juste tout donner.
La salle est à moitié vide
Mais je la vois à moitié pleine
J'attends ma rencontre avec ma peine.
J'ai tiré toutes les cartes sans trouver les atouts
J'ai croisé ton regard dans ce bar où j'étais saoul
Pis je dois être trop fragile ou trop imbécile pour y voir clair.
Vanné du voyage
J'ai titubé dans l'orage
J'étais trempé jusqu'au cœur
Sans apprendre de mes erreurs.
Ta rencontre de hasard
M'a rempli de douceur
Même si je sais que je suis un peu lâche
J'peux-tu apprendre de mes erreurs?
J'veux pu me vendre, juste tout donner.
J'veux pu me vendre, juste tout donner.
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4. |
Saint-Étienne
01:56
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Et quand tu t'endors
Tu sais que le réveil sera brutal
Tu dégustes tes remords
Est-ce que souffrir c'est normal?
C'est le néant, le non-être
Tu t'affales à chaque mètre
Est-ce que sourire c'est vital?
Je t'ai croisé à moitié saoul
Ou peut-être à moitié mort
Ton regard était juste un peu flou
Tu venais de perdre ton bar
T'enchaînais les jours à l'usine
Enchaîné, de chaîne en chaîne
Toi qui 5 ans plus tôt rayonnait...
Mais qu'est-ce que leur monde de merde a fait de toi?
J'ai devant moi un mort.
Ton court sourire en dit long
Et moi, je fuis ce comptoir
L'humain poreux et saoulons
Comme quoi tout en nous s'efface... En nous s'efface...
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